lundi 20 février 2012

DVD Ma part du gâteau

Suddently things have changed, dit la chanson... Dans ce film de propos hyperréaliste, Karin Viard joue le rôle d'une maman séparée (qui n'a jamais rien demandé au père qui dit ne pas avoir de fric) ; elle vient de perdre son emploi en usine de province atlantique Française. La boîte a été zigouillée /coulée / dézinguée par les salopards de la haute finance dont le film nous présente un de ses plus grands, un type de 35 ans riche et célibataire. En pleine déroute, elle se retrouve seule responsable de ses trois filles.

C'est vraiment un film qui confronte la plèbe aux financiers archibourgeois sans coeur, avec le peuple qui s'amuse au carnaval entre amis et en famille par rapport aux riches qui s'amusent à leurs dépens, qui s'écoutent parler et se regardent en costumes du soir dans les vitres devant une vue panoramique complète sur la capitale, tout en picorant du bout des lèvres des émulsions préparées par un traiteur tout aussi frigorifique, et servis par une armée de femmes à cornette et tablier blancs.

C'est une film qui explique, de manière si on peut dire divertissante, la crise financière mondiale actuelle et le manque d'amour de ses acteurs. Mais rira bien qui rira le dernier... Lequel des deux finira bien par avoir raison de l'autre, par gagner la guerre après une suite de batailles successives ?

Disponible aujourd'hui en DVD avec 3 versions audio et 3 choix de sous-titres, y compris sans, en anglais ou pour sourds et malentendants.

Avec Karin Viard et Gilles Lellouche


EXTRAITS DES DIALOGUES PIQUANTS 

« On s'est fait complètement entuber »

« Tu dis ça comme si t'en avais rien à foutre... t'es amoureux ou t'es pas amoureux ? »

« Ça pue la délocalisation ... l'action est surcotée »

« Moi, je la comprends euh ! »

« Vous êtes comme une femme immigrée dans votre pays. »

« Vous vous y connaissez en bourse, finance, tout ça ? »
« Je pense même être quelqu'un d'assez sympa [...] En même temps je suis assez difficile à joindre [...] Moins on se parle, mieux je me porte. »
« Vous êtes de Dunkerke !? »
« Vous voyez là, je viens d'acheter cinq millions de dollars [...] si comme je l'espère [...] on prend une action de 100 et on va la défoncer pour l'amener jusqu'à 10 [...] »
« Si je l'aime pas ?? Une merde humaine, vous pouvez même pas vous imaginer. »

« Moi personnellement, j'ai du mal à vous plaindre. [...] Pourquoi on vous pardonnerait ? »
« Vous lui avez juste dit que vous aviez besoin d'une femme comme si c'était une vieille chaussette »




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