mardi 9 avril 2013

Causerie sur la contre-culture

Avec Catherine lalonde, Jonathan Lamy et Jean-Philippe Warren
Animée par Olivier Kemeid

Jeudi le 11 avril 2013
À 19h
À la librairie Olivieri (5219, Côte-des-Neiges, Montréal)

Il est de bon ton de se moquer de la contre-culture aujourd’hui. Les communes, l’amour libre, le LSD et le patchouli, comme tous les clichés, sont en effet souvent risibles. Mais l’héritage de la contre-culture se limite-t-il bien à ces bêtises ?

Le Québec moderne doit beaucoup, comme on le sait, à la Révolution tranquille, et bon nombre de figures de la contre-culture se sont permis de rappeler le point de départ politique, réformateur et rebelle de cette révolution dont les acteurs sont devenus, au fil du temps, trop dociles. Et si la contre-culture avait servi, entre autres, à pointer du doigt le début de l’endormissement des révolutionnaires tranquilles? Leur lente mais sûre institutionnalisation?

Avec cette causerie nous désirons prolonger la réflexion aborder dans le dernier numéro de Liberté et nous nourrir d’une question essentielle: que s’est-il passé au juste pendant cette période qui, au-delà des jugements esthétiques ou éthiques, fut marquante pour l’art au Québec? Cette contre-culture existe-t-elle encore? A-t-elle été récupérée par l’industrie culturelle (ses détracteurs diraient qu’elle en a toujours fait partie)? A-t-elle disparu des radars? A-t-elle des héritiers, si oui, lesquels?

Source : Philippe Gendreau, Revue Liberté

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