mercredi 15 octobre 2014

1701. La Grande Paix de Montréal

Pointe-à-Callière enrichit sa collection avec l'oeuvre magistrale de Nicolas Sollogoub et la présente dans son exposition permanente Ici naquit Montréal

Pointe-à-Callière ajoute à sa collection l’œuvre de l'artiste Nicolas Sollogoub intitulée 1701. La Grande Paix de Montréal. Magistrale, la verrière formée de 16 panneaux qui se déploient sur une longueur totale d'environ 6 mètres par une hauteur de 1,5 mètre (20 pieds par 5 pieds), fait désormais partie intégrante de l'exposition permanente du Musée, Ici naquit Montréal, et peut être admirée de tous les visiteurs.



Manifestation symbolique et figurative de la Grande Paix de Montréal, cette œuvre illustre comment ce pacte de paix a marqué une étape importante dans l’histoire de l’Amérique du Nord. Après un long processus de négociations, le gouverneur de la la Nouvelle-France, Louis-Hector de Callière, et les délégués de 39 nations amérindiennes se sont rencontrés, le 4 août 1701, sur le site de la pointe à Callière, là où se trouve aujourd'hui le Musée d'archéologie et d'histoire de Montréal, Pointe-à-Callière, pour ratifier le traité de la Grande Paix de Montréal. Cet événement unique a été déterminant dans l’histoire de Montréal et de la diplomatie internationale. En ralliant des nations culturellement diversifiées, sous l'égide du gouverneur de la Nouvelle-France ainsi que du chef des Hurons-Wyandots, Kondarionk, la signature du traité a permis d’établir des relations saines et équilibrées entre les colons français et les autochtones, tout en consolidant les échanges commerciaux entre Amérindiens et colons français.

Les 16 panneaux qui composent l'oeuvre illustrent à la fois le lieu où s'est concrétisé la signature ainsi que les principaux acteurs qui ont pris part à l'événement. La verrière est faite de plexiglas peint, gravé et rehaussé de vernis acrylique apposé sur deux plaques de verre. Nicolas Sollogoub, a travaillé toute sa vie au service de l’histoire. Né le 10 novembre 1925 à Soissons en France, l’artiste s’est installé à Montréal en 1951. En mariant design et patrimoine, il a contribué à démocratiser l’art en exposant ses œuvres dans des endroits publics. Homme novateur, il n’a pas eu peur de repousser les limites de la création en inventant en 1952 la «technique tridimensionnelle, sans plomb, 3D» qui donne un tout nouveau genre aux vitraux. Les Montréalais lui doivent entre autres la restauration du Château Dufresne entre 1976 et 1977, ainsi que la verrière panoramique de la station de métro McGill. M. Sollogoub s’est malheureusement éteint le 11 juillet dernier à Montréal. L'inauguration de l'oeuvre a eu lieu en présence de la conjointe de l'artiste, Simone Sollogoub, et de la directrice générale de Pointe-à-Callière, Francine Lelièvre.

L’acquisition de cette œuvre cadre bien avec la mission de Pointe-à-Callière qui est de faire aimer et connaître le Montréal d'hier et d'aujourd'hui. De plus, les visiteurs qui le souhaitent peuvent enrichir leurs connaissances sur cet événement en parcourant la toute nouvelle exposition virtuelle de Pointe-à-Callière 1701 – La Grande Paix de Montréal qui aborde aussi ce pan de l'histoire de Montréal, en se rendant sur le site Internet du Musée à l'adresse pacmusee.qc.ca.

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